... La grand mère habitait loin, alors la fille s'est préparé un petit goûter pour la route. Des gimblettes et un morceau de pain trempé dans de l'huile d'olive avec un peu de sel. Elle est partie, a marché et est arrivée devant le fleuve (qu'on appelle parfois le Jourdain). Il n'y avait pas de pont, ni de gué. Elle a dit, fleuve, fleuve, laisse moi passer ! Le fleuve a répondu : je ne laisse pas passer pour rien, que me donnes-tu ? La fille a pris les gimblettes et les a jetées dans le fleuve, elles ont flotté un moment puis coulé et le fleuve a écarté ses eaux pour la laisser passer, elle est passée sans se mouiller les pieds. Le pain trempé dans l'huile d'olive, elle l'a donné à la porte râteau pour qu'elle s'ouvre...Le Passage de la Mer rouge, ça ne vous dit rien ? Il va falloir que j'aille voir celui que Chagall à peint dans l'Eglise du Plateau d'Assy...
...Au retour de chez la grand mère (qui a été mangée par une ogresse poilue), poursuivie par l'ogresse, la porte, parce qu'elle a eu de l'huile, laisse passer la fille et l'ogresse qui est juste derrière. Le fleuve écarte ses eaux pour la fille, malgré les menaces de l'ogresse, parce qu'elle lui a donné des gimblettes mais il se referme sur l'ogresse poilue et la noie...
Cela fait penser aussi au conte "Le sac d'argent" que raconte Bruno de la Salle d'après un conte du Nivernais. Il y a l'article sur ce blog daté de mai 2010... "Trois fleuves à traverser..." Y accéder par le libellé "de la salle" ou les archives car il semble que la fonction rechercher sur ce blog ne fonctionne plus... ?