vendredi 31 décembre 2010

Congo : le rafiot de l'enfer

C'est un documentaire terrible qu'on pouvait regarder en ligne (ce n'est plus le cas) et qui a été diffusé en janvier 2011 sur La 5. Auteur : DANIEL LAINÉ, Durée : 52 minutes, Réalisateur : DANIEL LAINÉ.
En dehors de l'omni-présence du fleuve Congo et du défi à la mort que représente ce voyage sur l'eau entre Kinshasa et Kisangani, s'il n'y est pas fait mention du saint passeur, j'ai été époustouflée d'y entendre les prières des passagers qui suppliaient à pleine voix Dieu de leur épargner, les pannes, les accidents, ... et la mort subite ! Un petit rappel pour les mécréants : la mort subite c'est celle qui survient avant qu'on n'ait reçu les derniers sacrements, ce qui au Moyen Age, en Europe était pire que la mort. Et, disait-on, St Christophe protégeait de la mort subite...
Résumé du film : En République démocratique du Congo, pour aller de Kinshasa, la capitale, à Kisangani, la grande ville du Nord, il n'y a plus aucune route.
Pour transporter leurs marchandises ou pour voyager entre les deux villes, les congolais n'ont que deux solutions : l'avion, mais le billet coûte l'équivalent de 6 mois de salaire, ou un voyage éprouvant, en bateau, sur le fleuve Congo, l'un des plus grands d'Afrique. Des bateaux sans âge, comme le "Gbémani", assurent la liaison.












Celui-ci transporte près de 2000 personnes, dans des conditions de sécurité et d'hygiène inexistantes.
Ce "voyage en enfer" sur 2000 kilomètres doit durer trois semaines. Le "Gbémani" est composé de trois barges accrochées les unes aux autres. A son bord, pas de cabine, et pour voyager, il faut vite se faire une place sur le pont...
Pour les pilotes, le fleuve Congo est un véritable cauchemar : chaque année, sur ce fleuve, les naufrages causent la mort de plusieurs centaines de personnes. Sur le pont, tous espèrent que le "Gbémani" arrivera à bon port...

mercredi 29 décembre 2010

La sagra de San Cristoforo sul Navigo à Milan : une fête !

La prochaine aura lieu du 1er au 5 juin 2011. Cliquez sur le titre pour avoir le lien (en italien)
En attendant, on peut rêver de cette église de brique, tout prêt d'un pont et du canal artificiel, dérivé du fleuve Ticinio. Un site qui me fait penser à St Jacques-St Christophe près du Pont de Crimée à Paris. Si vous y allez, dites le moi ! La photo ci dessous n'est pas de moi, exceptionnellement.